Courir, oui, mais courir pourquoi ?

Non, je ne vous parlerai pas de l’excellent film Forrest Gump (cours Forrest, cours) de Robert Zemeckis avec Tom Hanks, mais de moi.

La course à pied, pourquoi courir ? Qu’est ce qui nous pousse un jour à vouloir enfiler une paire de chaussure de course, une casquette (pour passer incognito) et un short parce qu’il faisait beau ce jour là??

Donc le running (je la fais à l’anglo) est un sport que l’on peut pratiquer à n’importe quel âge, par tous les temps, et à moindre frais. Ok…vu le prix de certaines chaussures pas si sûre mais rien ne vous empêche de débuter par une paire à 99€.

L’une des premières motivations est souvent celle de perdre du poids… mais c’est bien plus que ça:

• • Brûler des calories (youpi)
  • Garder la forme
  • Travailler son souffle et les abdominaux
  • Reprendre le sport en douceur
  • Découvrir de beaux paysages (sauf si vous habitez en plein centre ville…)
  • Se faire de nouveaux ami(e)s et ne pas courir seul(e)…

Quand faut y aller

Bref, dans le running tout est bon. Mais quelle galère !! Je parle de cette 1ere course, celle où après 500m, tu souffles comme un boeuf, tu transpires, tu as mal aux cuisses, tes orteils touchent le fond de tes pompes et qu’au bout du 1er km, tu sens venir ta 1ere ampoule.

3,68km !! Wow !! Nickel !! Bon, ok, on ne va pas en faire une médaille non plus. Je me souviens avoir eu des courbatures pendant 1 semaine, ne plus pouvoir monter et descendre les marches de la maison, supplier mon petit mari de me masser les pieds, les jambes tous les soirs (ouiii, j’avais mal), il était passé par là lui aussi même s’il n’a jamais eu besoin de se faire masser les cuissots.

Bref, poussé par ce chéri attentionné, le 2eme jours je suis passée à 4,19 puis 4,51, puis 5,54 puis, Hein ? Ok, j’abrège, 1 mois après, je courais 8,01(j’y tiens au 0,1)km. Et là, on se motive.

• • Téléchargement de l’apps du moment (Nike Plus)
  • S’acheter un brassard
  • Une tenue
  • On SE fait offrir LA paire de chaussure qui tue
  • LA montre qui va bien

Endorphines, dopamine, noradrénaline

Et là, ça devient une drogue. Tous les 2 jours, tu enfiles ta tenue, tu prépares tes poudres de perlimpinpin et t’es partie pour te taper tes km de souffle saccadés, points de coté (maintenant je gère 😉 ) et j’en passe.

Le plus terrible, c’est quand même le jour où tu décides de t’inscrire au SEMI-MARATHON de PARIS (je l’écris en majuscule et en gras ça donne de l’importance 😀 ). Et là, y a un truc qui se passe:

• Tu te programmes un coach sur ton apps, qui va te rappeler TOUS les jours que tu as une course.
• Devenir, toi aussi, pativore et organiser des pastas partys.
• T’empresser de poster tes records (ou pas) sur Instagram
• S’abimer le moyen fessier gauche soit disant tendinite qui est en faite une sciatique.
• Et tu ne participera pas au semi-marathon de Paris (tellement dégoutée de ne pas y avoir participée).
  Mais j’avoue, ce qui est formidable et incroyable est que je peux tenir 21,1km sans être fatiguée.

On pause et on souffle

Il y a maintenant plus d’un mois que je n’ai pas enfilé mes running. J’attendais de passer mon test d’effort (quelques soucis d’extrasystoles sans aucune gravité). Résultat des courses ? 100% de la FMT (Fréquence cardiaque max). Mon coeur se porte à merveille, je vais donc pouvoir (me motiver 😀 )remettre mes Altra et reprendre mon entrainement.

Oui, là encore, j’ai eu une bonne idée, je me suis inscrite au marathon de Paris.  Je ne sais pas si j’irais jusqu’au bout (je n’ai pas l’esprit de compétition comme beaucoup de coureurs) mais peut-être battre un record et aller plus loin qu’un semi.

Voici quelques photos de paysages prisent pendant mes courses.